Notez que la négociation des dérivés sur taux d'intérêt cessera à 13 h 30 en ce 30 juin 2025. Par ailleurs, les marchés de la Bourse seront fermés le 1 juillet 2025.
Le début de la fin? Un état des lieux sur le BAX
10 mars 2023 |
Auteur(e) : Kevin Dribnenki

C'est au premier trimestre de 2022 (il y a donc un an) que la Banque du Canada (BdC) a véritablement commencé son resserrement monétaire. Comme les participants au marché le savent, l'émergence de l'inflation a entraîné une réponse rapide, qui a porté le taux cible de 0,25 % en janvier 2022 à 4,5 % à la fin janvier 2023. Tous ces facteurs ont fait monter le taux CDOR (Canadian Dollar Offered Rate) de 3 mois de 0,5 % à un peu plus de 5 %. Voilà qui a donné bien des maux de tête aux détenteurs de positions acheteur sur contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois (BAXMC) au cours de cette période. Si l'on se fie aux contrats BAX de la Bourse de Montréal, le marché s'attend à ce que la banque centrale cesse de hausser les taux prochainement, puis à ce qu'elle assouplisse sa politique monétaire d'ici les 12 à 15 prochains mois. Pour l'instant, les investisseurs qui ne sont pas d'accord avec ces taux implicites ou leur trajectoire peuvent exécuter des opérations sur contrats BAX ou sur contrats à terme de trois mois sur le taux CORRA (CRAMC), selon leur choix.
LIRE L'ARTICLE
Articles connexes
-
20 mai 2025
Le premier jour d'avis des contrats à terme de juin tombe le 30 mai 2025, et le premier jour de livraison, le 2 juin 2025. La période de report des contrats de juin à septembre devrait être du 27 au 29 mai, sans incidence liée à des jours fériés. Le taux des opérations de pension à un jour se situe à 2,75 %, et une baisse de 0,25 % est prévue d’ici septembre. En ce qui concerne les contrats sur titres à revenu fixe de la Bourse de Montréal (sauf les titres à 30 ans), les obligations MCL assorties de coupons à 2,75 % - 3 % favorisent la livraison tardive en raison du rendement de portage potentiel.
6 mai 2025
Un changement historique s’opère dans la relation économique de longue date entre le Canada et les États-Unis. Les opérations fondées sur le retour à la moyenne s’appuyant sur les deux économies ont produit des résultats fiables par le passé, mais cette corrélation bien établie s’estompe lentement après plus de 30 ans de liens étroits. Bien que graduel, ce découplage témoigne de changements fondamentaux touchant la structure des échanges commerciaux, la corrélation au sein des marchés obligataires et les relations entre devises.