Rendements : le Canada pourrait être à la traîne des États-Unis

Au cours des derniers mois, la politique des banques centrales a évolué sensiblement à l'échelle mondiale. Les banques centrales ont soudainement cessé de croire que l'inflation ne serait que passagère, et les hausses de taux se sont succédé à un rythme effréné aux quatre coins de la planète. La Banque du Canada n'y a pas échappé. Après une hausse de 25 points de base (pdb) en mars, elle a procédé à des hausses de 50 pdb en avril et en juin, puis à une hausse vertigineuse de 100 pdb en juillet, de sorte que son taux directeur s'établit maintenant à 2,5 % (figure 1). Dans son énoncé, la Banque a indiqué que l'inflation « restera probablement autour de 8 % au cours des prochains mois », et que « les pressions intérieures sur les prix attribuables à la demande excédentaire gagnent en importance ».

Pour lire l'article, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Articles connexes

  • 22 mai 2024
    Comme le premier jour d’avis est le 31 mai, la partie liquide de la période de report pourrait débuter le 28 mai, comme à l’habitude, ou encore être repoussée au 29 mai puisque la dynamique de cette période repose toujours sur le souci de fermer des positions avant les dates d’avis et de livraison. Les acheteurs doivent trouver entente avec les vendeurs, non seulement pour le prix, mais aussi pour le moment de l’opération : nous suggérons donc d’être à l’affût du début de la partie liquide le 28 mai, sans pour autant s’en faire si un retard d’une journée s’observe par rapport aux trimestres précédents, puisque le premier jour d’avis tombe maintenant un jour plus tard.
    4 juin 2024
    En avril, une dépréciation de 30 points de base des obligations à 5 ans a entraîné l’élargissement de l’écart entre les obligations canadiennes et américaines. Nous examinons les données historiques de deux économies profondément interconnectées dont la trajectoire diffère sur une longue période.
  • 14 mai 2024
    Dans cette édition, nous examinons les facteurs inhérents aux contrats à terme sur obligations du gouvernement du Canada ainsi que leurs implications pour les positions qui viendront à échéance en 2024 et en 2025. Même si on prévoit peu d'émissions susceptibles de perturber les contrats à terme, les investisseurs doivent être conscients du passage probable à une base négative en raison des attentes relatives à la politique monétaire. L'article présente des scénarios de taux d'intérêt selon chaque échéance de contrat à terme sur obligations; il jette la lumière sur l'évolution de la base et fournit des perspectives sur la valeur de l'option d'atout.
    24 juillet 2024
    La saison estivale donne habituellement lieu à un ralentissement de l’activité sur titres à revenu fixe, comme en témoigne la baisse des volumes de contrats à terme sur obligations. Toutefois, l’été de 2024 se fait plus actif, ce qui offre des occasions liées à l’apport de liquidité. Parmi les exemples figurent les opérations sur les contrats à terme sur obligations de 10 ans (CGB) et de 5 ans (CGF). Les investisseurs peuvent aussi tirer parti de l’évolution des statistiques saisonnières au Canada, comme les données sur l’emploi ou les ventes d’habitations, pour articuler leurs stratégies de négociation. Ces stratégies pourraient consister à établir des opérations de swap saisonnières au moyen du CGB et du CGF, ou à spéculer sur l’évolution de la politique en matière de taux d’intérêt au moyen du contrat à terme de trois mois sur le taux CORRA (CRA). Pour les investisseurs avisés, le ralentissement observé en période estivale peut présenter des occasions uniques au sein du marché des titres à revenu fixe.