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Rendements : le Canada pourrait être à la traîne des États-Unis

Au cours des derniers mois, la politique des banques centrales a évolué sensiblement à l'échelle mondiale. Les banques centrales ont soudainement cessé de croire que l'inflation ne serait que passagère, et les hausses de taux se sont succédé à un rythme effréné aux quatre coins de la planète. La Banque du Canada n'y a pas échappé. Après une hausse de 25 points de base (pdb) en mars, elle a procédé à des hausses de 50 pdb en avril et en juin, puis à une hausse vertigineuse de 100 pdb en juillet, de sorte que son taux directeur s'établit maintenant à 2,5 % (figure 1). Dans son énoncé, la Banque a indiqué que l'inflation « restera probablement autour de 8 % au cours des prochains mois », et que « les pressions intérieures sur les prix attribuables à la demande excédentaire gagnent en importance ».

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